Tristan, vingt ans et deux passions : le sport et la nutrition. Étudiant à Rennes avec pour objectif de devenir éducateur sportif, il partage d’ores et déjà ses connaissances via les réseaux sociaux. Des conseils qui ont pour objectif d’aider à se surpasser au quotidien…
Un corps tonique, musclé, un corps dédié, devenu outil de travail. Ce physique athlétique qui lui donne confiance, Tristan l’entretient quotidiennement. Il en prend soin grâce à son alimentation mais aussi grâce à son mode de vie calibré « la nourriture c’est un domaine méconnu, alors que c’est une partie indispensable de notre quotidien ».
A seulement 20 ans, cet étudiant passionné de nutrition partage depuis plus d’un an ses connaissances sur les réseaux. Du contenu sur les bonnes pratiques sportives, des conseils pour bien se nourrir, ou encore sur un mindset (NDLR) perfectionniste « quand tu prônes la culture de l’excellence tu vas essayer d’aller voir plus loin, plus haut ». Une philosophie de vie qui voit le jour pendant les années collège « physiquement j’étais gringalet, j’avais et j’ai toujours peur de me battre » ce qui ne parait pas être un défaut à priori mais lorsque l’on subit du harcèlement, la vie devient compliquée « d’un point de vue survie on n’est pas top » admet Tristan avec humour. Pour conjurer le sort, il veut dépasser ses propres limites, pour cela rien de plus efficace que de tester un sport de combat « j’ai envie de commencer la MMA pour me prendre des coups, mettre des coups, affronter cette peur ». Cette peur qui résonne en lui depuis l’adolescence, cette même peur accompagnée d’une petite voix qui lui susurrait « je suis minable ». Un terme puissant, violent, qui peut choquer mais comme Tristan le rappelle « nous vivons au sein d’une société relativement protégée néanmoins la violence existe, il serait utopiste de le nier ». Une violence qu’il a vécue sans pouvoir être protégé par le cadre social. Il s’est débrouillé seul « la vie va te donner des cartes, tu as le choix, évoluer comme un Pokémon, ou cacher ton jeu pendant toute ta vie, moi, j’ai choisi de faire évoluer Bulbizarre en Florizarre (NDLR2)». La raison de son évolution est simple « je me percevais comme quelqu’un de fragile, alors qu’aujourd’hui je suis rassuré par mon physique. Je veux me sentir en sécurité et protéger les gens autour de moi. » Une motivation en béton qui lui sert de fondement pour avancer.
Cette philosophie, l’étudiant cherche à la faire paraitre sur Instagram et YouTube à travers des posts, des réels, podcasts ou encore via la newsletter partagée chaque semaine. « Les réseaux sont un bon moyen de créer, de connecter auprès de gens avec lesquels cela n’aurait pas été possible autrement ». On peut prendre l’exemple des podcasts « j’ai une relation à vie avec ces personnes, on a construit un truc ensemble, je trouve ça fou ». Alors, Il consacre une grande partie de son temps libre à sa passion, une passion qu’il qualifie de « terrifiante, d’addictive ». Il reçoit énormément de messages « lorsqu’un internaute me dit qu’il se sent mieux en se pressant un demi citron chaque matin, tu te dis que c’est incroyable ! ». Mais il témoigne également du revers de la médaille « c’est tellement chronophage, je n’ai presque plus de vie perso, et puis quand j’en ai, je suis cassé physiquement avec tout ce sport ».
Dans cette quête de la perfection, il n’est pas seul, on retrouve « Ananas musclé, Dali DuTilleul, MrDreamax ou encore Maxime Frost » avec lesquels il partage les mêmes convictions. Sa famille le soutient aussi « j’ai un petit frère qui me suit beaucoup, mes parents regardent mes vidéos avec intérêt et ma mère ne manque pas de me rappeler que je fais des fautes de français dans les sous titres »!
Au final, il lui tient à cœur que chacun puisse « découvrir de nouvelles activités en pratiquant des sports qui nous font kiffer, le faire parce que tu t’éclates et pas juste pour une note, c’est essentiel » !
NDLR : un mindset est une façon de penser
NDLR2 : Bulbizarre et Florizarre sont des Pokémons
