MAXIME STOCKNER SUR LE DEVANT DE LA SCÈNE

Révélé par son titre d’ « Étudiant le plus drôle de France 2019 », ce jeune humoriste vannetais adepte du stand-up, a réussi à se faire une place sur les scènes de théâtre françaises !

Maxime Stockner, 22 ans et nantais d’adoption, a le discours cash. C’est un extraverti,  parfois jusqu’à la grossièreté qui aime s’amuser de ses expériences de vie à la scène comme dans la vie. Avec des thèmes de prédilection tels que sa dépendance aux jeux vidéo, ses ex-copines, ses bons potes, « jamais rien de méchant », il ose et s’impose ! Depuis le lycée, classe option théâtre, sans « l’idée d’un projet professionnel » il est intéressé par ce monde de la scène et après quelques années d’études en graphisme, il est encouragé par ses amis,  déjà stand-uppers, pour enfin se lancer dans des bars et cafés de Nantes. « C’était vraiment cool » et aujourd’hui c’est sûr il « veut faire cela le plus longtemps possible ». Aujourd’hui, le comédien a produit son spectacle et enchaîne les petits plateaux où défilent les humoristes qui sont ses mêmes amis. « Ce sont des tremplins de stand-uppers au cours desquels six à sept comédiens s’enchaînent toutes les dix minutes, « notre objectif est de convaincre le public qui ne nous connait pas du tout. »

Pressions, confiance et ego

Soucieux de la qualité de ses prestations, ce breton qui semble pourtant maîtriser son parcours, se remet souvent en question. Le monde de la scène lui impose d’entrer dans des cases.  » Souvent, on me conseille de trouver mon propre style ». « C’est un univers de création, vraiment excitant mais il faut savoir supporter la pression », lors des spectacles « les gens viennent spécialement pour moi, ils ont confiance en moi ». « Parfois, c’est difficile, je ne contrôle pas tout. D’autres fois je peux être hyper drôle. C’est à l’humeur de la soirée, l’ambiance peut ne pas passer où je peux être dans un mauvais état d’esprit. Il y a pleins de petites choses qui influent. Pour moi, devenir fort et être professionnel c’est toujours être capable d’être le meilleur. » une gageure car « moralement on est toujours sur le qui-vive, c’est moi que je vends, je suis le produit de mon spectacle ». Dans le même temps, l’humoriste qui se retrouve seul en scène, avoue avoir « des problèmes d’ego comme tout le monde ». De son point de vue « il ne faut pas prendre la première porte d’entrée vers le succès », il est toujours compliqué de faire face à une notoriété trop rapide.

Une volonté de « bien faire » !

Depuis sa victoire au Campus Comedy Tour, un concours de stand-up inter-université, Maxime connait sa valeur, il a du succès. Pourtant, lui, le jeune Vannetais, fan de Roman Frayssinet, de Fary ou encore de Blanche Gardin, préfère être payé au chapeau. C’est son public qui choisit combien lui donner. « Je n’ai pas envie de venir avec l’impression de ce que je vaux ». Dans le même temps, il refuse de partir à Paris « là où tout se passe » bien que ce soit un de ses projets, il ne se considère « pas encore assez mature dans ce travail pour y aller ». Il préfère continuer à s’exercer, tenter, oser de nouvelles blagues. « Pour l’instant je reste à Nantes, je m’entraîne avant Paris ». Pour autant, Maxime n’a pas peur des remarques, « en tant qu’humoriste les critiques ça fait plaisir, ça ne fait pas mal au cœur ». D’ici là, il juge important « de faire ses preuves pour pouvoir monter l’échelle », et prépare sa prochaine heure de spectacle tout en rêvant d’aller jouer une semaine à Montréal. Tout cela en continuant de créer des vidéos sur sa chaîne Youtube.

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