LA FRANCE AU CENTRE D’UNE FRACTURE SOCIALE GRANDISSANTE

Samedi 17 Novembre 2018 : le mouvement des Gilets jaunes voit le jour, devenu depuis synonyme de soulèvement populaire.

À l’origine, la contestation se concentre sur l’augmentation du prix des carburants automobiles, mais très vite, d’autres revendications – d’ordre social et politique – apparaissent. Un changement de politique fiscale, un référendum d’initiative citoyenne, voire même la démission du Président de la République française font consensus auprès des manifestants. Avec au centre des préoccupations, le niveau de vie et la souffrance sociale des classes populaires.

Face à l’ampleur de la chose, Emmanuel MACRON décide tout d’abord de renoncer à la hausse de la taxe sur le carburant, puis, le chef du gouvernement annonce plusieurs mesures concernant la loi d’urgence économique et sociale, comme notamment, une prime exceptionnelle de pouvoir d’achat. Enfin, l’idée d’un grand débat national anime la France du 15 Janvier au 15 Mars 2019, où le chef de l’État se voit répondre aux nombreuses interrogations du peuple. Hélas, toutes ces tentatives restent vaines, laissant place à d’autres contestations …

Récemment, ce sont les syndicats qui ont pris le relais mais également les policiers, pompiers, infirmiers et ambulanciers, étudiants, cheminots, avocats, enseignants, dockers … Tous se sentent délaissés par une France, et plus particulièrement par un gouvernement, qu’ils jugent trop peu à l’écoute de leur demande. Depuis le 05 Décembre 2019, les syndicats français – CGT / CFDT / FNPD / TLS – incitent la population à la grève, contre la réforme des retraites orchestrée par le Premier ministre, Édouard PHILIPPE. Cette réforme vise à refondre en profondeur le système de retraite français. Ce projet propose trois transformations principales, comme l’institution d’un régime de retraite universel ; la mise en relation directe du montant de la retraite avec les cotisations versées ; ainsi que la mise en place de mesures pour améliorer les retraites des plus défavorisés. Encore une fois, une forte opposition se fait ressentir de la part des syndicats, et des corps professionnels touchés, notamment en ce qui concerne le report de l’âge de départ à la retraite de 62 à 64 ans. Les négociations échouent, la communication est stérile.

La France semble donc être dans l’impasse, et le fossé entre le gouvernement, ainsi que le peuple, de plus en plus infranchissable …

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