En France, notre pays est soumis à des règles de société plus ou moins strictes selon les périodes afin de lutter contre la pandémie. Le sport ne fait pas exception aux différentes contraintes imposées.
Mais à la suite du premier confinement, certains sportifs se sont plaints de ne pouvoir s’entrainer ou participer à des compétitions. Légitime à un an des J.O. de Tokyo. En réponse, le ministère des sports a tenté d’assouplir les règles pour les sportifs de haut niveau lors de ce deuxième confinement. Ainsi, 20 000 d’entre eux pourront continuer de s’entrainer pendant cette période. Mais malgré ces mesures extraordinaires, certains professionnels restent insatisfaits et parfois décident d’arrêter leur saison.
On parle d’ici d’une petite minorité de sportifs particulièrement privilégiés financièrement, et non des semi-pros ou pros aux salaires souvent dérisoires mais qui pour autant continuent de se battre pour leur passion.
Reprenons : Gaël Monfils, numéro 1 français à l’ATP, souffrirait d’un blocage psychologique. : « Je n’arrive pas à donner le meilleur de moi-même donc j’arrête pour mieux reprendre ». Benoit Paire, numéro 2 du circuit mondial au tennis, stoppe tout sans se justifier… Ce qui ne l’empêche pas de fêter Halloween à Dubaï. Sans oublier Thomas Tuchel, entraineur du PSG, qui préfère s’apitoyer sur le sort de ces joueurs qui vont être « tués » selon ces mots.
Certains sportifs, véritables stars seraient-ils devenus les caricatures de cette société des très (trop) riches déconnectés de la réalité ?
En ces temps si difficiles au cours desquels les hôpitaux sont au bord de la rupture, le sport amateur au point mort, les petits commerçants contraints parfois de mettre la clé sous la porte… Ces stars feraient des caprices.
Dans un autre contexte, leurs prises de paroles médiatiques pourraient presque amuser, mais en cette période où les infirmières, aides-soignants, coiffeurs, restaurateurs, athlètes … se retrouvent dans des situations compliquées voire impossibles, cela ne deviendrait-il pas quelque peu indécent.
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