Étudiant vannetais en Licence de Droit, correspondant pour Le Télégramme de l’Ouest, Adrien LE BIDEAU, 22 ans, a pour ambition d’embrasser une future carrière journalistique. Entre enseignements juridiques, et sujets d’investigation, il se dit prêt à tout pour atteindre ses objectifs.
L’Université Bretagne Sud, et l’Université Catholique de l’Ouest, deux campus, des milliers d’étudiants, et un seul correspondant : Adrien LE BIDEAU. Son boulot ? Rendre compte. En parallèle de ses études, Adrien écrit pour un journal quotidien, Le Télégramme. Ses sujets de prédilection, « tout y passe » comme il dit. La musique, la justice, la politique : « Je m’occupe, par exemple, de couvrir des évènements se rapportant au Maire de la ville, ou en lien avec la Préfecture du Morbihan ». Son truc à lui, c’est l’investigation.
L’écriture comme passion
À la suite d’un stage en radio, qui l’a quelque peu laissé sur sa faim, Adrien s’est vite rendu compte que ce qu’il préfère, c’est rédiger. Il lit la presse, les magazines, les revues : « Ce n’est pas si courant, à l’heure du numérique, j’en suis conscient » ; là, où la Génération Y s’alimente plutôt sur les réseaux sociaux. Pourquoi ne pas lier l’écriture au digital ? C’est l’un de ses projets, créer une chaîne YouTube : « Quand j’ai un peu d’argent, je m’achète du matos ». Même s’il n’en a pas beaucoup le temps, rédiger des chroniques en liant le journalisme à l’histoire, l’une de ses passions, cela « le botterait bien ». Il ne s’arrête pas en si bon chemin. Il aime aussi photographier. Faire du montage. Autodidacte …
Des rencontres et un rêve
En 2018, il s’entretient avec Rémi QUÉMENER, journaliste au Télégramme. Une rencontre comme une opportunité : « Le journal était à la recherche d’un correspondant pour le monde estudiantin. J’ai rencontré Arnaud MORVAN qui m’a demandé de lui écrire un article, c’était comme une sorte de test … La preuve en est, cela a marché, et j’y travaille depuis deux ans ! ». Adrien semble reconnaissant envers ceux qui lui ont laissé sa chance : « C’est un secteur où il faut savoir dire merci, et n’avoir qu’une parole ». Dorénavant, il écrit sur des sujets qui l’animent – de l’ordre de l’intérêt général – comme le développement durable, ou les logements étudiants. Il fait ses armes. Matthieu MABIN, ancien reporter de guerre et correspondant à la Maison Blanche pour France 24, est une rencontre essentielle qui s’avère être instructive, lui permettant d’éclaircir ses envies : « Dans l’idéal, je souhaiterais devenir reporter de guerre ». Son credo ? Le reflet du réel : « Je veux retranscrire la réalité du terrain, et l’évolution de notre société ». Adrien ne se refuse rien …
Une implication associative
Corps de métier bouché. Niveau d’études trop élevé. Ces mots-là, il les a entendus : « Au lycée, on m’a démoralisé, me disant que je n’exercerai jamais ». Alors, il s’oriente vers une Classe Préparatoire aux Grandes Écoles doublé d’une Licence Langues Étrangères Appliquées. Néanmoins, cela ne lui convient pas. Il enchaîne. Licence de Droit. Première année redoublée malheureusement, il le dit lui-même : « Je n’ai rien foutu ». Mais il rebondit. Finalement, la vie a joué pour lui … Peut-être a-t-il mis sa première année d’études de droit entre parenthèses, mais certainement pas pour se tourner les pouces. Lors de cette année, Adrien s’investit dans des associations telles qu’Amnesty International ou encore Les Restos du Cœur. Également la cause étudiante qui l’importe beaucoup en devenant président du Bureau des Étudiants en Droit : « Parti de rien, aujourd’hui elle tourne bien ». Élu étudiant sous la bannière Assoc’Actions, il siège au Conseil de sa faculté, et à la Commission de la formation et de la vie universitaire.
Sociable, ouvert, et investi
Le Campus, il le connait, il est dans son jardin. Souvent, il est interpellé : « Adrien, on bosse ensemble à la BU ? ». Un peu plus tard : « On sort ce soir, Adrien ? ». Il sourit. Il répond. Une démarche assurée, sans fausse modestie, et d’une délicieuse politesse, il laisse passer ses homologues, en ouvrant les portes. Adrien, c’est le bon copain de tout le monde. Un contact irréprochable auprès des autres. Sans doute, son côté personnage publique. Il intègre depuis peu, une liste candidate aux prochaines municipales, chez lui. À Riantec. S’engager politiquement, c’est une manière d’interagir, et de débattre : « Je suis très ouvert d’esprit, je trouve cela nécessaire d’échanger avec les différents points de vue de chacun, c’est important de comprendre les divergences d’opinion ». Également des voyages, qui lui offrent la possibilité de se construire, de découvrir, de s’enrichir. Le dernier en date ? La Pologne, il évoque un pays : « Directif et cadré ». D’ailleurs, il hésite encore à s’envoler pour l’Angleterre cet été, afin de perfectionner la langue de Shakespeare, car les concours de journalisme qu’il souhaite effectuer au terme de sa Licence, préconisent d’être bon en anglais.
De l’associatif aux langues. De la politique au droit. Du journalisme à la photographie. Où s’arrêtera dont Adrien ? Né un 09 Mai 1997, tout comme une certaine Béatrice SCHÖNBERG en 1953 – journaliste et présentatrice française – Adrien LE BIDEAU semble être plus proche du destin que de la coïncidence …
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