De gauche à droite : Sylvie LABAS ; Morgane COLLET ; Marie DISSERBO ; Marie CHARUEL.
Il y a neuf mois, l’entreprise Yves Rocher met en place « Le Boudoir Végétal », un stand dédié à la femme et ses divers combats contre la maladie, notamment le cancer du sein. Sylvie Labas, Responsable Maison Exploitation Yves Rocher, revient sur la genèse du projet
Pouvez-vous nous rappeler ce qu’est le Boudoir Végétal ?
Le Boudoir Végétal est un lieu de soins pour les femmes qui souffrent de maladies notamment celles liées au cancer. Il est certain qu’il est important de trouver des fonds pour la recherche, mais il est également nécessaire de les soutenir pendant la période des soins. La course « La Vannetaise » collecte de l’argent pour aider les femmes malades dans leur quotidien, c’est une étape essentielle vers la guérison. Le Boudoir Végétal s’inscrit donc dans l’ambition des courses roses qui est de mettre la combativité au service de la maladie.
Ces courses roses ont mis en lumière la nécessité d’accompagner ces femmes pendant la période d’hospitalisation puis post hospitalisation.
Absolument et pour optimiser la qualité de notre projet, nous nous sommes entourés de spécialistes qui nous aident à améliorer le bien-être psychologique des femmes. Pour cela, on a fait appel à la « boite à idées », une entreprise qui propose des thérapies alternatives (sophrologie, réflexologie, naturopathie, etc…).
En plus de la « boite à idées », on s’est fait accompagner par une association, « les maries roses » qui soutient les femmes après la maladie, dans leur reconstruction physique pour camoufler une cicatrice par exemple mais également psychologique.
Qui est à l’origine de cette initiative ?
Je suis à l’origine du projet mais j’ai été aidée par Morgane Collet -qui est ma collaboratrice- pour sa mise en œuvre. Marie Disserbo, de l’association « Les Maries Roses » a, depuis, rejoint l’aventure.
Peut-on affirmer que Yves Rocher soit une entreprise impliquée dans des causes sociales ?
Souvent, on trouve les réponses dans l’histoire de l’entreprise et dans la manière dont elle s’est créée. L’histoire fait écho à cet engagement. Enfant, Yves Rocher était malade et il a été déscolarisé ; ce sont ses parents qui ont géré l’intégralité de son éducation. Il a passé de nombreuses heures avec son père en pleine nature. Le Boudoir Végétal reprend le concept d’apaisement face à un drame grâce à la faune et la flore.
Plus prosaïquement, l’argent gagné est renvoyé vers la fondation Yves Rocher où est développé un programme appelé « Plantons pour la planète » – 2020 marquera les cent millions d’arbre plantés – !
Le projet « du Boudoir Végétal » reste encore méconnu. Que pensez-vous faire pour développer ce projet ?
2019 fut la première édition. Cela demande du temps pour que ce projet soit connu de tous. Pour l’équipe, l’idéal serait de créer un site exclusif dédié, de créer des expériences à la Gacilly.
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