La Coupe du monde de Kin-ball organisée aux Ponts-de-Cé près d’Angers, s’est achevée ce samedi 2 novembre. Avec onze participants : la France, le Canada, le Japon, la Belgique, l’Espagne, la Suisse, la Chine, la Corée du Sud, l’Allemagne, Hong Kong et la Tchéquie, cette discipline encore peu connue, voit s’affronter trois équipes de quatre joueurs sur le terrain autour d’une balle de 1,22 m de diamètre pesant moins d’1 kg. Entremêlant esprit d’équipe, coopération et fair-play, le kin-ball est le sport le plus collectif du monde.
Le Canada bien trop fort
Après une semaine de compétition acharnée, chez les femmes comme chez les hommes, le Canada a triomphé. L’équipe féminine s’est imposée en finale devant la Tchéquie et le Japon. Alors que la finale homme, a vu s’opposer Français, Canadiens et Japonais, c’est une nouvelle fois le Canada qui en est sorti vainqueur. Le Kin-ball ayant été inventé chez eux, l’équipe nationale canadienne fait office de favori à chaque édition même si la concurrence se fait de plus en plus redoutable. Habitués à la victoire depuis la création de la Coupe du monde en 2001, les hommes n’ont connu qu’un seul revers dans leur histoire, c’était à Torrejón de Ardoz (Espagne) en 2015. Les Canadiennes, elles, continuent leur sans-faute avec un dixième trophée remporté. A noter, la très belle performance de l’équipe de France masculine, qui est donc vice-championne du monde pour la seconde fois de son histoire, après 2015. Quant aux femmes, elles terminent au 5ème rang de leur Coupe du monde avec la première participation de Laura Burlot (joueuse du Kin-Ball Gwened).
Le Mondial des équipes
En parallèle de la Coupe du monde des sélections, se déroulait chaque matin, l’Open International 2019. Cette compétition mixte, répartie en deux catégories (amateur et professionnelle) rassemble des équipes composées de joueurs de différents clubs. Permettant de rencontrer des sportifs de tous horizons, ce tournoi mondial est un moment d’échange pour tous les joueurs et permet aussi aux meilleurs de se démarquer. Au départ de cette 5ème édition, 28 équipes venues du monde entier. Après des finales disputées, les vainqueurs cette année sont BUDO A (équipe Japonaise) en professionnelle et Les Cavaliers (équipe Canadienne) en amateur.
L’île-aux-Moines représentée
Une équipe de l’île-aux-Moines, les Requins îlois engagée dans la catégorie professionnelle de cette coupe du monde a été éliminée dès les phases de qualification. Après une première défaite pour leur match d’ouverture, l’équipe a su réagir en obtenant une seconde place au 2ème et 3ème rencontres, avant de remporter leur match de classement et se hisser à une honorable 14ème place. Vice-champion du monde en 2015, dans la catégorie amateur avec l’équipe de Vannes, Armand Plessis nous confiait ses objectifs avant le début du mondial. « Mon rêve est de ramener la Coupe du monde à la maison, cela serait un véritable exploit et une grande fierté. Je pense que nous avons les joueurs pour faire un résultat, avec des jeunes qui ont déjà sept ou huit années de kin-ball derrière-eux et qui vont bientôt me pousser à la retraite ». Malgré la déception sur le plan sportif, les joueurs gardent un formidable souvenir de cette belle aventure. « Cette compétition était l’occasion pour les jeunes du club de représenter fièrement leur île. C’était une réelle volonté de leur part de défendre leurs couleurs ! ». Le Kin-ball a débarqué sur l’île-aux-Moines en 2012 à la suite d’une initiation avec Armand Plessis, « je suis venu faire découvrir ma discipline aux jeunes de l’île et ils m’ont demandé de revenir la semaine d’après. J’ai accepté à la condition de former un club ». A ce jour, le Kin-ball club ilois compte 14 licenciés avec une section jeune mixte regroupant deux équipes : « Les Requins Arlequins » (8 à 13 ans) et « Les Requins Blancs » (+ de 13 ans). A partir de 16 ans, les joueurs doivent rejoindre le club de Vannes pour évoluer dans la catégorie adulte.
Une affluence record
Les organisateurs attendaient 5000 personnes, ils en ont attiré plus du double sur l’ensemble de la semaine. Créé au Québec en 1986, ce sport n’avait jamais connu un tel engouement. Réunis dans la salle omnisports Athletis, les spectateurs sont venus nombreux assister aux différentes rencontres. Aussi, ils ont pu s’essayer à des activités ludiques dans un espace dédié à la découverte du Kin-Ball.
[…] La France a accueilli sur son sol aux Ponts-de-Cé, pour la 2nd fois la Coupe du Monde, après l’édition de Nantes en 2011. Ne deviendrait-on pas finalement une vraie terre de Kin-ball ? (voir article sur la Coupe du Monde) […]