Le 24 novembre 2020, la France a perdu une icône du rugby : 67 sélections en équipe de France, 25 essais mis avec le maillot bleu et blanc, il a remporté 3 tournois des six nations et participe à une finale de coupe du monde en 1999. Son nom : Christophe Dominici. À l’âge de 48 ans, l’homme s’est éteint à Saint-Cloud après une chute d’une vingtaine de mètres.
La première hypothèse de la cause de son décès est le suicide. Les commerçants appuient cette hypothèse, car ils voyaient un homme éteint comme le montre un fleuriste de son quartier « Il n’était pas comme d’habitude. La tête baissée dans ses pensées. Je le pensais malade ».
Loretta Denaro, sa femme qui s’est rendue sur le lieu du drame au moment des faits alors que son mari était sorti « se promener », réfute totalement cette hypothèse du suicide et la famille a d’ailleurs publié un communiqué vendredi 27 novembre pour rappeler que cette thèse du suicide n’est pas avérée. Simple accident ou suicide ? Nous en saurons plus après les résultats de l’autopsie.
Mais qui était Christophe Dominici ? Son histoire commence le 20 mai 1972 à Toulon, jour de sa naissance. 14 ans plus tard, l’ancien ailier ayant gagné 5 championnats de France avec le Stade Français, connaît un drame familial des plus douloureux. Sa sœur ainée quitta notre monde prématurément dans un accident de voiture. À 17 ans, il commence le rugby puis devient pro quelques années plus tard dans le club de La Valette. En 1998, il vit son plus grand rêve, jouer pour l’équipe de France. Un rêve qui va réaliser 65 fois entre 1998 et 2007 sa carrière professionnelle s’arrête en 2008 dans le club du Stade Français, mais ne quitte pas pour autant le club puisse qu’il reste encore un an en tant qu’entraîneur adjoint.
Le monde du sport pleure son départ, nous ne pouvons que pleurer sa disparition, mais surtout ne pas oublier quel athlète formidable il était et garder de son passage une force de caractère qui l’a permis d’arriver au sommet de son art.
